Doctrine orientale selon laquelle l’âme, après un séjour dans l’au-delà, revient sur terre dans une autre enveloppe corporelle, jusqu’à ce qu’elle arrive à compléter la roue de l’existence en se libérant définitivement de la chair et en revenant à l’infini. Cela peut se produire immédiatement après la mort ou bien après un certain temps. Ce processus permet à Dieu, par l’intermédiaire d’un agent (peut être nous-mêmes), de descendre dans sa popularité opposée, la matière, la manière de ramener cette matière à lui, totalement imprégnée de la nature de Dieu. La loi du Karma nous ramène périodiquement en incarnation jusqu’à ce que, graduellement, à travers le processus d’évolution, nous révélions plus nettement notre nature divine.
L’être humain, né impur, doit se purifier au cours de vies terrestres : tant qu’il n’y parvient pas totalement, il renaîtra dans un autre corps. L’âme humaine étant immortelle, elle se réincarne à la mort physique pour renaître dans le corps d’un nouveau-né afin de poursuivre son cheminement sur le plan matériel et ainsi accroître son évolution. De nos jours, nombreux sont ceux qui croient que l’âme, après avoir quitté, revient dans un autre corps. La croyance en la réincarnation des défunts est admise par de nombreuses religions « orientales » et asiatiques ; elle joue encore un rôle en Afrique noire. En effet, les morts récents ont tendance à renaître dans leurs petits-enfants. Chez les Ashantis du Ghana, c’est le « sang » qui renaît dans la lignée utérine, tandis que le « principe » masculin rejoint les ancêtres et que l’« âme » retourne au Créateur. Chez les Kikuyu du Kenya, seule l’âme « collective » qui participe du phylum social se réincarne, tandis que l’autre âme se retourne vers les ancêtres.
On peut rattacher à la réincarnation les faits de métempsycose (ou réincarnation ouverte sur les animaux, voire les plantes). Depuis le début de toutes les religions, la réincarnation a été considérée comme une alternative à la mort. Les premiers à en voir parlé, sont les égyptiens, bien que cela ne soit pas reconnu par l’Egyptologie officielle. Dans plusieurs passages du livre des morts, il en est fait la mention. Le bouddhisme et l’hindouisme ont perpétué l’idée de réincarnation jusqu’à nos jours. Au Tibet, quand on parle de réincarnation, on ne peut s’empêcher de penser au Dalaï-lama dont tout le monde a retenu qu’il est l‘incarnation actuelle du premier Dalaï-lama. Dans les évangiles, le Christ a fait plusieurs fois référence à « des vies antérieures » : Jésus dit alors : je vous le dis, en vérité, parmi les enfants des hommes, il ne s’en est pas levé de plus grande que Jean, le Baptiste. Si vous voulez le comprendre, lui-même est Elie, qui devait revenir, que celui-là entende, qui a des oreilles pour entendre (Saint Matthieu, XI, 11-15). « En vérité, je te le dis, nul, s’il ne naît à nouveau, ne peut avoir le royaume de Dieu » (Saint Jean, IX- 3). Rappelons-nous que jusqu’à l’an 553 de notre ère, la réincarnation faisait partie de la religion chrétienne, mais a été mise à l’index après le concile de Constantinople, simplement, parce que dit- ton, le concept de la réincarnation gênait l’impératrice Théodora (qui avait beaucoup à se reprocher !).
Elle ne voulait pas accepter qu’elle puisse être d’un rang inférieur dans une vie future. Cette croyance fut donc éliminée, mais non totalement interdite, et elle ne fut jamais déclarée anathème. Dans le Zohar : « toutes les âmes sont soumises aux épreuves de la transmigration ». La kabbale relate que les renaissances permettent aux hommes de se purifier. Plus près de nous, au XIIIe siècle, les cathares disaient : « nous sommes venus trop tôt ; nous reviendrons dans 700 ans ». Aujourd’hui la régression dans le passé sous hypnose, permet la mise en évidence d’autre vies passées Mais comment parvenir à la perfection en une seule existence ? A ce compte, bien des gens ne pourraient être sauvés. Pourquoi ne pas admettre d’autres vies, d’autres épreuves pour ceux qui ne sont pas encore parfaits, afin de les faire réfléchir davantage, de reconnaître leurs erreurs passées et de leur donner chance de les corriger ? La nouvelle incarnation d’une âme sur Terre dépend du degré d’évolution acquis dans les vies passées.
L’immortalité de l’âme est chose qui nous importe si fort, qui nous touche si profondément, qu’il faut avoir perdu tout sentiment, pour être l’indifférence de savoir de savoir ce qui en est… L’esprit n’est il pas supérieur à la matière ? Quelle est notre destinée future ? Ne reverrons-nous plus jamais ceux que nous avons aimés, et qui nous ont précédés dans l’au-delà ? Les séparations sont-elles éternelles ? Tout meut-il en nous ? Si l’âme est immortelle, quel est son cheminement ? Sommairement l’homme est fait de chair et d’esprit. Au moment de la mort, ces deux états se scindent, le corps astral se détache du corps physique, « la corde d’argent » se rompt ; c’est l’instant suprême du dégagement de la matière, par analogie à l’enfant, qui, pour pénétrer dans notre monde doit être séparé de la maman nourricière, en coupant le cordon ombilical…C’est un naissance à une autre vie, et nous revenons à notre état originel, c’est-à-dire « esprit ». Le corps astral contient notre âme, et notre âme, notre esprit.
C’est le corps astral qui fera le passage, dégagé de ce corps physique, lourd, pesant de cette enveloppe devenu vide et sans vie ! Il pénétra dans ce fameux tunnel, centre d’énergie, petite porte étroite ouvrant « la porte des étoiles ». Ce nouveau corps de lumière pourra accéder à cette nouvelle dimension, interdite aux vivants. Très souvent accueilli par des membres de sa famille décédés, il pénétra dans cet univers d’amour universel, dont nous ne pouvons mesurer l’intensité, tant les vibrations qui nous entourent sont fortes. Il faudra, d’après de nombreux recueils, une période de 40 à 50 jours terrestres, pour que le défunt puisse s’habituer à ce nouvel état. Aidé, guidé par des êtres de lumière et d’amour, il fera lui-même son bilan. Pour cela il aura la faculté d’accéder aux « annales akhasiques », véritable ordinateur contenant la mémoire de notre univers, et de nos vies antérieures.
Aucune sanction ne sera retenue, Dieu est Amour et ne juge pas, Dieu a fait sa créature libre de choisir. C’est notre esprit, à la lumière de ses autres vies, et de cette dernière, qui choisira. Il verra de lui-même ses acquis, ses fautes, ses manques ou ses réussites…Le monde de l’esprit est un monde d’ouverture où quelle que soit sa condition, il ne sera pas condamné, mais la conscience universelle qui nous pénètre en tout, devient notre propre juge ! Alors l’âme décidera de se réincarner, pour évoluer, s’épurer ou tout simplement, préfèrera attendre afin de se préparer verre cette terre dont elle vient.
C’est ainsi que petit à petit, au fil de nos réincarnations, l’âme se purifie. Faisant sa quête initiatique en haut et en bas, avant de revêtir pour l’éternité « sa robe de lumière » auprès de son créateur « matrice de l’univers ». D’après certains textes, le cycle de réincarnation terrestre, serait au nombre de 7, comme les 7 planètes traditionnelles ou les 7 anneaux de saturne. Ces 7 plans correspondent à un accomplissement de notre évolution spirituelle sur cette planète. Toutefois, il existe d’autres plans ou d’autres planètes plus évoluées que la nôtre, où nous continuons à progresser dans notre moi divin, comme il existe d’autres mondes moins évolués, plus enfoncés dans la matière. Nous nous réincarnons dans ces mondes suivant notre stade d’évolution.
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